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Entretien : Phil Hollyday
Entretien réalisé le 06 Octobre 2011
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Enfin, on rencontre Phil Hollyday après plusieurs occasions ratĂ©es ! Acteur chez Christian Lavil (notamment pour Dan Quichotte et les femmes, qu’il venait justement prĂ©senter avec le reste de l’équipe du film ce soir-lĂ au musĂ©e de l’érotisme), John B. Root, Jack Tyler et un tas d’autres, il nous raconte ses tournages, ses projets, pousse ses coups de gueule et nous livre sa vision de son mĂ©tier, en commençant, avant mĂŞme qu’on lui pose la question, par son prochain projet ! Scčnes X au téléchargement : - Explicite pass : Sharon Lee prise en double sur la plage - Explicite Pass : Yulia se branle puis baise Phil Hollyday - Explicite pass : Coco Charnelle et Nikita bellucci, la revanche des brunettes - Explicite pass : Lou Charmelle, Sharon Lee et Phil baisent au bord d'une piscine - Explicite Pass : Tiffany Doll, femme de mĂ©nage pervertie - Explicite Pass : making-of de Dis moi que tu m'aimes de John B. Root - Explicite pass : Jessie Volt et Charlotte de Castille avec Ian et Phil en montagne - Explicite Pass : Jessie Volt et Graziella Diamond : L'interview tourne en partouze - MMM100 : Samia Duarte : son bon gros fessier plait Ă Phil Holliday - Explicite pass : Les coulisses d'un film X, Montre-moi du Rose - Explicite pass : Karmen Diaz : cette beurette bien coquine se fait dĂ©foncer - MMM100 : Angell Summers et Phil Holiday baisent comme si c'Ă©tait la première fois - MMM100 : Jordanne Kali baisĂ©e par Phil Holyday - Explicite pass : Milky Cooper, Petite blonde tatouĂ©e expĂ©rimente 2 hardeurs - Explicite-Pass : Graziella, 1ère fois hardcore ! Phil Hollyday - Je viens de finir un film pour Dorcel, avec un vrai scĂ©nario, de belles nanas. Dès la première minute, il y a un garde du corps qui se prend une balle dans la tĂŞte. Pas de voix off Ă la con. Nina Roberts qui est ma pote et qui a arrĂŞtĂ© le X a tournĂ© dans le film. Ca s’appellera La Fille du Parrain. Je voulais l’intituler Chiennes de garde, car ça parle de femmes gardes du corps mais Dorcel n’a pas voulu prendre le risque de se prendre un procès dans la semaine. Si vous aimez les films avec de vrais dialogues, du cul et de belles nanas, ça va vous plaire… X-Intime - C’est bien notĂ©, et on aura l’occasion d’y revenir au cours de l’interview. Dis-nous, Phil… C’est quoi cet accoutrement ? Tu fous quoi dans cette dĂ©gaine ?! Phil Hollyday - Alors, comment dire… Christian Lavil aime bien faire des films avec des costumes. Pour certains comme Yannick Perrin, c’est l’humour. Pour d’autres comme Jack Tyler, c’est le social et le psychologique, ou encore la noirceur comme pour B. Root. Lavil, lui, c’est plutĂ´t les grandes comĂ©dies avec des tas de costumes. Et lĂ , je suis costumĂ© en Don Quichotte. Pour ĂŞtre plus prĂ©cis, dans le film je joue deux rĂ´les : celui de Dan Quichotte et celui de son ancĂŞtre Don Quichotte. On n’est pas lĂ pour se prendre au sĂ©rieux, bien entendu. On n’est pas dans un film historique. X-Intime - Vous ne consultiez donc pas le livre de Cervantès sur le tournage ?! Phil Hollyday - Non mais tout le monde le connaĂ®t quand mĂŞme un peu. Christian avait dĂ©jĂ fait plusieurs films avec des personnages (littĂ©raires ou non) qui se croisaient. Ah ben voilĂ Sancho justement [NDLR : jouĂ© par Robert’O, qui dĂ©barque quelques instants] ! Dans la rĂ©alitĂ©, quand je joue le rĂ´le de Dan, Sancho joue celui de ma conscience. X-Intime - Et vous deux, sur le tournage, ça s’est bien passĂ© ? X-Intime - Pas de trio avec l’âne ? Phil Hollyday - PlutĂ´t un quatuor avec l’âne et le cheval ! Ca me dĂ©sole d’être dans cette tenue alors que de charmantes filles passent devant nous. Faut dire que Don Quichotte, Ă l’heure qu’il est il est bourrĂ©. Enfin… Dans le film, donc, je croise Cyrano de Bergerac jouĂ© par Pascal St James, le commissaire Maigrelet… Il y aurait un tas d’anecdotes Ă raconter, mais je prĂ©fère vous dire de regarder le making of. C’est rare aujourd’hui d’avoir un vrai making of, drĂ´le qui plus est. Ce bonus justifie Ă lui seul l’achat du DVD. X-Intime - Tu es quasiment dans une bonne partie des films de Lavil. Tu tournes depuis quand ? Phil Hollyday - En pro, j’ai commencĂ© en 2000. Mais j’ai dĂ©butĂ© en amateur il y a treize ans. X-Intime - Te souviens-tu d’une certaine Typhaine, une amie Ă moi qui t’avait rencontrĂ© il y a quelques annĂ©es et qui se demandait bien si tu n’étais pas acteur porno ? Tu le cachais Ă l’époque ? Phil Hollyday - Je ne le cache pas, mais disons que je ne le mets pas en avant non plus. Je considère ça comme un travail, un mĂ©tier, y a pas vraiment Ă le cacher, mais bon… C’était rigolo qu’elle se pose la question, comme ça. J’ai rencontrĂ© plusieurs Typhaine… Elles Ă©taient toutes pas mal du tout ! X-Intime - Tu te souviens de ta première scène ? Phil Hollyday - C’était une scène amateur, comme je disais. Beaucoup de rĂ©alisateurs, notamment sur Internet, se vantent de m’avoir fait dĂ©buter, mais le vrai mec pour qui j’ai tournĂ© ma première scène, c’est Didier Parker. Un rĂ©alisateur qui n’est plus du tout dans le circuit depuis longtemps. J’ai fait ensuite une trentaine de scènes avant d’intĂ©grer le circuit professionnel. Il y avait quelques petits films avec un peu de comĂ©die aussi. Didier Ă©tait spĂ©cialisĂ© dans le SM et ce genre de trucs. Je faisais des scènes de cul dans ses films, mais pas de SM par contre. [NDLR : Phil rĂ©pond au tĂ©lĂ©phone] C’est quand mĂŞme un peu dĂ©bile de rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone avec un costume pareil. Et dans ma toute première scène, je tournais avec justement la femme de Didier. Elle, c’était vraiment une soumise alors que Didier Ă©tait un pur dominateur, ils en Ă©taient arrivĂ©s aux aiguilles dans les seins. Et moi je devais faire ma scène juste après. X-Intime - Tu parvenais Ă bander, avec tout ça ? Phil Hollyday - C’était le test, justement. Elle, pour le coup, Ă©tait sublime. Mais on nous testait aussi avec des femmes de 80 kilos. X-Intime - Ca vous arrive de niquer des moches, quand mĂŞme ! Phil Hollyday - Ouais bon, c’est vrai… Mais c’est notre mĂ©tier, on n’est pas lĂ pour choisir. X-Intime - C’est ce que Rico Simmons nous disait Ă©galement. Phil Hollyday - C’est sans doute ce qui fait qu’il a pris de la crĂ©dibilitĂ© dans la durĂ©e. Pour moi, il y a deux catĂ©gories. D’une part, l’acteur. Un mec comme Salieri te faisait des scènes de huit heures, par exemple. Et les nanas sur le tournage n’étaient pas toutes belles, elles ne plaisent pas forcĂ©ment. L’acteur doit bander en toutes circonstances, mĂŞme sur un tournage Ă©prouvant avec des nanas qui ne lui plaisent pas. MĂŞme avec le cul dans la neige. A cĂ´tĂ©, tu as ce que j’appelle les perfomeurs : des acteurs principalement de gonzo, qui peuvent niquer quarante minutes sans couper mais il faut que la nana leur plaise, que les conditions soient requises, etc. Je ne juge pas, ce n’est pas mieux ou moins bien, mais… X-Intime - Ton passage Ă la rĂ©alisation, c’est justement pour quitter progressivement le mĂ©tier d’acteur ? Phil Hollyday - Tu sais, je dĂ©fends les mĂ©tiers du porno en gĂ©nĂ©ral, mais je condamne ce que le porno est en train de devenir. On dit toujours qu’il faut Ă©viter les discours Ă base de « c’était mieux avant » mais on parle aujourd’hui d’un business oĂą les nanas ne sont plus respectĂ©es, tout simplement parce que n’importe quel con peut s’acheter une camĂ©ra Ă 300 euros et se dire rĂ©alisateur parce qu’il a son propre site web. Souvent pour s’offrir une sexualitĂ©, d’ailleurs. Et comme ils n’ont pas d’argent, ils vont prendre une nana moche et pas chère, ils vont l’exploiter un maximum. Je peux te citer des noms : les French-bukkake et tous ces bâtards qui font faire des gang-bangs avec trente mecs sur une pauvre fille payĂ©e 50 euros. Ca, ce n’est pas mon mĂ©tier. Je ne connais pas une nana ayant arrĂŞtĂ© le mĂ©tier suite Ă un film de Christian Lavil, par exemple. C’est un mĂ©tier, avec une vraie Ă©quipe, un vrai salaire, etc. Ce n’est pas un film oĂą on fait venir le voisin qui ne bande pas, les copains qui sont gratuits… Ce mĂ©tier-lĂ , tel qu’il devient, je le condamne. Et je dĂ©fends ceux qui travaillent, qui font des films. C’est dur, c’est du boulot, de l’écriture, des journĂ©es de tournage que tu mets des annĂ©es Ă rentabiliser parce que tu ne vends plus de DVD. On fait ce qu’on aime, on lutte, on continue. X-Intime - Pour ta mise en scène, tu t’inspires de ces rĂ©alisateurs ? Phil Hollyday - Je m’inspire de moi en prioritĂ©. Par contre, j’ai appris de ces gens-lĂ . J’observe, avant de faire Ă ma propre sauce. Je filme ce que j’aimerais voir en tant que spectateur, je tourne pour montrer qu’on peut rĂ©aliser du moderne et du crĂ©dible. Par exemple, pour un gros film de Pierre Woodman comme Sexcalibur, il y avait 300 figurants en armure. Ca avait un peu de gueule mais c’est quand mĂŞme viser trop haut, ça fait cheap. Pour des combats en armure crĂ©dibles, il faut des millions, des dizaines de camĂ©ras, des scènes chorĂ©graphiĂ©es, des cascadeurs… Je dĂ©fends ce genre de projet, mais ça faisait cheap. Mais tu peux tourner des scènes crĂ©dibles avec un plus petit budget. La tĂŞte Ă©clatĂ©e du garde du corps au dĂ©but du film, on l’a fait avec du papier cul et du faux sang, mais Ă l’écran on a vraiment l’impression qu’il prend une balle. C’est ce que je cherche : des images percutantes entre les scènes de cul, afin qu’on se souvienne du film. J’ai toujours dĂ©fendu les films scĂ©narisĂ©s et on se foutait de ma gueule. Mais quand je vois le film que je viens de faire, je me dis que j’avais raison. X-Intime - En parlant de scĂ©nario, Christian Lavil improvise beaucoup sur certains tournages, qu’en Ă©tait-il sur Dan Quichotte et les femmes ? Phil Hollyday - Il y a plusieurs façons de travailler. Certains prĂ©voient tout Ă l’avance, ce qui est mon cas, aucune place au hasard mĂŞme s’il faut avoir la capacitĂ© de réécrire rapidement une scène par exemple Ă cause de la pluie. Chez Christian, il y a de l’improvisation, un planning qui peut changer en cours de semaine, il est plus Ă l’aise comme ça, j’imagine. X-Intime - Tu sors du tournage du dernier John B. Root, pour lequel tu reprends ton rĂ´le de Montre-moi du rose et Dis-Moi que tu m’aimes… Phil Hollyday - C’est le mĂŞme rĂ´le mais avec beaucoup de changements. C’est le meilleur des trois films. John a travaillĂ© avec un nouveau matĂ©riel et c’est du vrai cinĂ©ma. Vous allez voir les images ! Niveau comĂ©die, ça ne plaira pas Ă tout le monde vu que sur 1h25 environ, il y a pas loin d’1h10 de dialogues. Mais c’est bien jouĂ©. John ne va pas te demander d’être crĂ©dible avec un caddie vide un dimanche dans un parking de supermarchĂ© dĂ©sert. Lui, non seulement s’inspire de ta personnalitĂ© pour t’écrire un rĂ´le qui te correspond, mais en plus choisit des acteurs qui assurent : Liza del Sierra, qui joue aussi dans mon film, et un tas d’autres personnes qui ont fait l’effort d’apprendre leur texte. Ils font chier, ceux qui acceptent d’être dans un film et qui se fichent totalement du texte sous prĂ©texte que c’est du cul. Le cinĂ©ma porno, c’était des films avant d’être du gonzo. On discute beaucoup, John et moi. Je lui ai montrĂ© les images de mon film et il s’est exclamĂ© : « enfin un acteur qui prend la camĂ©ra pour dĂ©fendre notre mĂ©tier ! » On est sur la mĂŞme longueur d’ondes. X-Intime - On va arrĂŞter lĂ l’interview vu que tu es attendu pour les photos. Un dernier message Ă passer ? Aux lecteurs ? Aux fans ? A Typhaine ? Phil Hollyday - Aux lecteurs, sortez couverts. Et Ă Typhaine, ça fait longtemps… Ce nom rĂ©sonne dans ma mĂ©moire et je serais flattĂ© de te revoir, en tout bien tout honneur… Ou pas !
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Phil Holiday ... Publié le 22 Novembre 2011 ŕ 02h11 | Par Flesh ... n'en est pas Ă son premier film, puis que avant celui qu'il vient de rĂ©aliser pour Dorcel, il a rĂ©alisĂ© avec un bel Ă©cho critique deux films, No problem for sex et avant lui L'Initiatrice. Il y a donc une certaine logique Ă ce que Dorcel lui ait fait confiance.Il avait dĂ©jĂ fait ses preuves.Sans compter toutes les collaborations passĂ©es qui justifie d'autant plus cette confiance :)  une conception parmi d'autres Publié le 21 Novembre 2011 ŕ 12h11 | Par charmontel Mon vieil ami Phil a une conception du X vue par un petit bout de la lorgnette,la sienne celle d'acteur qui de temps Ă autre se lance dans la rĂ©alisation. Il est comme un citoyen qui juge la Politique sans en connaĂ®tre les tenants et les aboutissants. Le Porno a toujours Ă©tĂ© un art mineur oĂą les "amateurs" ont eu le plus beau rĂ´le,non seulement on ne peut pas les dĂ©nigrer mais on leur doit beaucoup et ils prendront de plus en plus de place dans le paysage pornographique. La question du n'importe quoi et de la "merde",est une autre question qui n' a rien Ă voir avec le concept d'amateur ,mais avec les distributeurs qui , aujourd'hui, cherchent le plus de bĂ©nĂ©fices possibles et s'adressent effectivement aux prestataires les moins chers et donc bien souvent les moins compĂ©tents. La cohĂ©rence et la "critique" ont toujours manquĂ© dans le porno parce qu'au dĂ©but le seul fait d'ĂŞtre Ă©tiquetĂ© "porno" suffisait pour faire vendre , maintenant, et bien que le porno soit partout,cette Ă©tat de chose n'a pas Ă©voluĂ© : non ça ne suffit plus ,le regard sur le X change et il y a un public qui veut s'intĂ©resser Ă d'autres voies..reste que les distributeurs sont durs Ă convaincre et restent campĂ©s dans leurs vieilles niches des secrĂ©taires Ă gros seins et autres infirmières sans culotte! des bons projets j'en vois passer tous les mois, mais quelques uns seulement, toujours les mĂŞmes , peuvent les rĂ©aliser. Phil a eu beaucoup de "chance" d'ĂŞtre soutenu ,encadrĂ© et produit par Dorcel., d'autres ,moins heureux , ont vu leur projet passĂ© Ă la trappe! Ă©taient-ils moins talentueux? Non ,sĂ»rement pas ,bien au contraire,mais moins mĂ©diatiques,moins "markĂ©ting" ,moins,moins moins ...vous comprenez!!
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