Synopsis : Ce propriétaire a bien mal choisi sa période pour vendre sa maison. Certaines agences sont prêtes à tout pour faire signer les clients mais ceux-ci profitent de la crise pour en avoir plus et payer moins.
Notre avis : Par Florent B. Christian Lavil a dû avoir affaire à des agents immobiliers qui ne font pas honneur à leur profession. Remercions-les donc d'avoir été aussi mauvais, ils ont donné matière à ce film rigolo. Tous les clichés y passent :
- l'agent immobilier incompétent (Angell Summers) qui oublie tout (stylo, mètre, appareil photo), qui visite au pas de charge sans laisser le client entrer dans les pièces, qui sa balade dans le jardin en talons aiguilles (et fatalement s'enfonce), et qui, face à un acquéreur dur à la négociation (Pascal St James) fini, à bout d'arguments, par coucher avec lui (même si, sur ce dernier point, je suis moins sûr de la véracité, mais rappelons qu’on est dans un film de cul !).
- L'agent immobilier radin (Ian Scott) avec sa stagiaire un peu salope (la très jolie Tiffany Doll) ;
- Les clients (Rick Angel et Angelina) qui, tout en visitant, s'arrêtent dans le sauna pour baiser ;
- Le contrôleur (on dit « diagnostiqueur », Christian !) qui couche avec la femme de ménage (Sebastian Barrio et Nathalie Sainlouis) ;
- Et bien sur, le propriétaire (Tony Carrera) qui accepte de traiter en direct avec un acquéreur (Graziella Diamond), et donc de squizzer l'agence...
Dommage que certains dialogues (surtout ceux de Rick Angel) aient été enregistrés un peu loin du micro et sont ainsi peu audibles parce que le scénario est savoureux. Les acteurs sont à l'aise dans leurs rôles, ce qui rend les scènes de comédie fluides, et les échanges « réalistes » (insistons sur les guillemets). Parmi mes répliques préférées, citons Angell Summers, faisant visiter une pièce : "voici le bureau, vraiment spacieux, vous avez de quoi y mettre... un bureau". Ou encore Pascal St James : "vous m'avez vidé les bourses, pas ma bourse". Le reste du film est à l'avenant.
Au rayon cul (oui, quand même), Tiffany Doll a toujours les yeux qui crient braguette. Sur sa scène avec Ian et Rico Simmons, c'est une bonne idée d'avoir alterné les plans larges et les plans en POV (surtout lors des pipes, c’est affolant tant elle est bandante !).
Dans l'ensemble, les scènes sont bien maitrisées (l'expérience, ça se voit), sans le moindre plan pourri, ni contrejour ou ombre mal placée. Ajoutez des filles coquines et mutines (plus que déchainées, mais ce n'est pas un reproche) et vous aurez un film certes sans prétentions, mais fort réussi. On bande et on rigole. Que demander de plus ? Je sais : peut-être un film un peu plus long, car chaque personnage est attachant, et on aurait aimé en revoir certain(e)s plus longtemps. Editeur : - Toutes les vidéos de Alkrys Disponible en VOD sur Dorcel Vision : - Agence Immo X Edition DVD : Par Florent B. Dans les bonus du DVD, on trouve les classiques bandes annonces (ici Bourgeoisie dévoyée, L'École des soubrettes, Jeunes et déjà veuves, Délires pornos, Bienvenue au gite des culs trempés, La Toubib a des gros seins, Putain de week end et Camping à la ferme).
On a aussi droit à deux scènes solos : Tiffany Doll qui se branle dans la cuisine d'une pizzeria, et surtout Angell Summers dans la cuisine de la maison qui s'enfile tout ce qu’elle trouve dans le frigo : ça va de la banane à l'endive, en passant pas le radis pour le clito ou le concombre pour son petit cul.
Ça m'a donné faim.
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