Délires pornos

Synopsis :
Imaginez un monde où tout ne serait que sexe... Votre voisine vous invite à baiser à la première occasion... Votre télé n'est qu'un vaste programme porno... Votre psy s'envoie en l'air avec sa femme de ménage qui se fait enculer par son mari... C'est ce qui arrive à Sébastien Barrio le jour où il décide d'arrêter le X

Notre avis : La dernière du Barriodeur (?)
Par Anthony S.
Que se passe t-il lorsqu’un acteur, travaillant dans le X depuis près de quinze ans, décide de changer de métier ? C’est à cette question que Délires pornos tente de répondre, avec beaucoup d’humour et une certaine « finesse ». Non pas que le film, qui laisse libre court à l’improvisation (parfois approximative) des acteurs, soit d’une grande profondeur (enfin, je me comprends), mais il aborde le sujet d’une façon assez intelligente : les adieux à la caméra de Sébastien Barrio, la discussion nostalgique entre l’acteur et Christian Lavil (qui apparaît ici dans son propre rôle), ses hallucinations dans la rue, ses confessions à son psy, la gueulante finale du réalisateur (« qu’il aille le faire ailleurs, son one man show ! »)… Autant de petites idées qui rendent le film attachant.

Niveau sexe, le film enquille les scènes avec jubilation : Anna Polina, Jade Kara, Angell Summers sont de la partie. Mais on réserve notre préférence à la scène finale, dans laquelle la jeune Lola Bruna satisfait Tony Carrera en costume de soubrette, avant d’être rejointe par Valentine Chevalier. Une scène bien hard, toute simple, mais dans laquelle les actrices mettent un tel entrain qu’on ne peut s’empêcher d’applaudir pour s’occuper les mains.

Un chouette petit film, au budget malheureusement limité, mais aux ambitions raisonnables, qui donne par ailleurs l’occasion d’admirer une dernière (?) fois les performances de notre Barriodeur préféré.

Editeur :
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Disponible en VOD sur Dorcel Vision :
- Délires pornos

Edition DVD :
Par Anthony S.
Pas de bonus, contrairement à d’autres productions Alkrys (Marie-Noëlle, par exemple), alors qu’une bonne petite interview du père Barrio aurait pu donner quelque chose d’intéressant. Il reste la bande-annonce, ainsi que les scènes solos du film, pour ceux que le bla bla ennuie.