Synopsis : Après sept ans de mariage, la passion s'étant émoussée, un couple organise une grande fête à la campagne qui devrait marquer un nouveau départ. Par jeu autant que par provocation, lui invite sa maitresse, elle , son amant. Mais au court de la soirée, c'est un autre couple qui deviendra la proie de ces intrus...
Notre avis : Un dimanche à la campagne Par Anthony S. Contrairement à Exhibition et Prostitution, Le Désir est une œuvre de fiction. Une œuvre de "vieux cochon" (ce que Davy assume totalement) également, dans laquelle des couples à la campagne se rencontrent pour un weekend et passent leur temps à danser et baiser (précisons qu'on ne voit pas grand chose, le film étant plus érotique que véritablement pornographique). Mais ces couples, et notamment le principal, se déchirent, se rapprochent, souffrent, se cherchent, et parfois se trouvent, dans un jeu de miroirs systématique qui éloigne le film du traditionnel et basique schéma pornographique. Pour faire simple, et employer une méthode assez vulgaire : ce serait du Rohmer sous acide, accompagnée d'une splendide bande originale qui mixe rock 70's et classiques. C'est d'une beauté assez incroyable, qui sonne parfois un peu faux (certains acteurs...) et à laquelle on peut facilement être réfractaire pour peu qu'on ne laisse pas sa chance au film, mais qui joue sans cesse sur les regards, contenant ainsi de nombreux moments de poésie pure et de douceur. Une sorte d'OVNI, qu'on pourra considérer au pire comme un téléfilm de M6 (la musique en plus) ou, c'est mon cas, comme un magnifique film dans lequel son auteur met beaucoup de lui-même. Et puis non, c'est un magnifique film et puis c'est tout !
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