Synopsis : Desiree cherche à découvrir pourquoi elle provoque systématiquement le désir chez les hommes qu’elle croise. Empruntant diverses identités, elle tente bien de trouver un job décent, mais ses formes plantureuses et son incurable naïveté ont, à chaque fois, raison de sa bonne volonté. Elle se résoudra à accepter sa véritable vocation : porno star !
Notre avis : Le monde du silence vu par Desiree Par Anthony S. Avec son allure à peine dissimulée de compilation de « loops », ce Inside Desiree Cousteau ne serait-il pas, dans un sens, une sorte d’ancêtre parmi d’autres de nos gonzos actuels, dans lesquels les scènes X sont reliées artificiellement entre elles ? Soit une actrice célèbre, la fameuse Désirée Cousteau (détentrice à l’époque du titre de meilleure actrice décerné par l'Adult Film Association of America) qui, depuis sa piscine ou son canapé, raconte aux spectateurs ravis les aléas de sa carrière. Une autobiographie, on s’en doute, tout ce qu’il y a de plus fictive, mais dans laquelle le sexe est à l’honneur, l’actrice n’hésitant pas à mettre ses impressionnants atouts mammaires au service de sa carrière et de scènes qui vont de l’étonnant (la scène aquatique, marque de fabrique de l’actrice, d’où son nom) au peuplé (grosse partouze finale) en passant par le lesbien tendance MILF. Un bon petit classique du porno, qui ne révolutionna certes pas le genre, mais qui a au moins le mérite de rappeler à nos cÅ“urs cette précieuse actrice qui commença sa carrière chez rien moins que Jonathan Demme (futur réalisateur oscarisé du Silence des agneaux). Editeur : - Toutes les vidéos de Wild Side Lien(s) : - Commandez Inside Desirée Cousteau sur Amazon.fr Edition DVD : Par Anthony S. En accompagnement du film, on retrouve un documentaire de 26 minutes intitulé The Loopy Tunes, consacré à l’époque de l’âge d’or du porno américain plus qu’à Désiree Cousteau elle-même. On y croise l’agent et historien Bill Margold qui parle des motivations des actrices, les actrices Sharon Kane, Serena, Juliet Anderson qui reviennent en détails sur leurs scènes (avec ou sans Desiree), les acteurs Mike Horner et Ron Jeremy (le premier n’hésitant pas à révéler certains souvenirs fortement cocaïnés), et même Paul Thomas, réalisateur ce mois-ci chez Dorcel de Une mère et sa fille. L’un des noms qui revient le plus est bien entendu John Holmes (qui apparaît le temps d’une fellation dans Inside Desiree Cousteau), sur lequel ces anciens collègues ne tarissent pas d’éloge.
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