Synopsis : Lens, 2011. Dans un bordel d'un nouveau genre, une fille va subir la loi d'un seul homme. Il a décidé qu'elle serait à lui. Elle est la clause à son contrat.
Notre avis : Par Anthony S. Les quelques accords, riffles froids et métalliques de Xtrunk, qui accompagnent le générique de ce moyen métrage d’une quarantaine de minutes, donnent immédiatement le ton : Maison clause nous promènera dans un univers insolite, atypique, que l’atmosphère feutrée et le format granuleux confirmeront dès les premières images. Univers qui pourrait d’ailleurs facilement être décliné en série tant les possibilités abondent en autant de scénarios qu’il peut y avoir de personnages.
Ce premier épisode s’attache à Monsieur Rick, débarqué dans ce lieu clos afin de découvrir et initier la douce Charlotte de Castille, nouvelle venue de la Maison. Une seule scène porno, donc, même si précédée de quelques plans des autres convives en train de baiser en public dans la salle principale. Mais, de par sa situation, son exposition, son contexte, son ambiance fantasmagorique, de par aussi les plans et dialogues qui la précèdent, le réalisateur parvient à insuffler à cette scène unique un souffle particulier qui n’est pas uniquement du aux positions, ici assez classiques (pipe, levrette, cuni, un peu de squirting…). Réellement bandante, cette scène qui explore également, même si timidement, l’univers de la soumission et de l’humiliation (Charlotte obligée, par la maîtresse de maison, de porter un plug annal), s’inscrit dans une belle tentative de gonzo scénarisé : visionnée seule, elle fait effet ; précédée de son introduction, elle déménage carrément !
On vous laisse découvrir ce film rock n'roll et on n’en dira pas plus, si ce n’est qu’en transcendant un budget limité, Machine Production prouve qu’un porno, à cheval entre le film scénarisé et la scène X téléchargeable, est effectivement possible. On attend donc la suite. Editeur : - Toutes les vidéos de Machine Production Edition DVD : Par Anthony S. Professionnel jusqu’au bout, Machine Production sait qu’il faut en fournir plus au spectateur si l’on veut concurrencer le gratuit. Ainsi l’édition de Maison Clause se présente sous la forme d’un boitier deux DVD, dont la deuxième galette comporte un petit making of de dix minutes. Intéressant de découvrir l’ambiance sur le plateau (décontractée, l’ambiance !), les directives des cameramen (notamment David Beffer), les blagues des acteurs, les rires de Charlotte de Castille, le tout agrémenté de petits effets rigolos de montage (on y voit même Jean-Claude Van Damme !).
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