Synopsis : 3 réalisateurs pour 3 visions de l’orgie. Toute l’imagerie de la débauche y est alors explorée : de la maison de plaisirs de luxe où l’on se livre au sexe anal à plusieurs en plein air, au diner où les perversions s’enchainent entre blondes assoiffées de sperme et gros sexes noirs, ou encore la soirée entre amis qui devient rite initiatique pour une jeune débutante qui se découvre des appétits sexuels qu’elle ne soupçonnait pas… dans Orgy, pas un fantasme qui ne soit assouvi.
Plus de 100 minutes d’images à l’intensité rare où Hervé Bodilis, Christophe Clark et Paul Thomas rivalisent de talent pour faire monter la tension sexuelle à son paroxysme et multiplier les expériences de sexe hard. Scènes de groupes torrides, pénétrations sauvages, fellations gourmandes, sodomies brutes, caresses lesbiennes brûlantes, fétichisme pointu : dépassez vos fantasmes au fil de ces 3 orgies où l’esthétisme transcende un sexe sublimé.
Notre avis : Par Florent B. L’orgie vue par Bodilis On imaginait que l’orgie vue par Hervé Bodilis serait typiquement dorcelienne, mais ce n’est vrai qu’à moitié. On retrouve bien le cadre luxueux, les filles toutes aussi belles les unes que les autres, parfaitement maquillées, équipées de lingerie fine du plus bel effet, et bénéficiant d’éclairage les mettant parfaitement en valeur. Comme d’hab, quoi. Mais là , on a droit en plus à la plantureuse Anaïs Hills et son physique loin des critères habituels, et ça fait du bien de la voir ainsi, gourmande et coquine.
De même, la présence tout au long de la partouze d’un Fred Coppula habillé en directeur de cirque, qui se promène tranquillement le sourire aux lèvres donne une touche d’humour burlesque assez rare elle-aussi. Mais là , je dois admettre que je suis plus partagé quant à l’opportunité de son personnage. La présence d’hommes bodybuildés (et masqués) est aussi intéressante et originale. Côté cul, c’est bien fait, mais peut être un peu trop propret.
L’orgie vue par Christoph Clark Ce n’est pas dans les premières minutes de cette scène, lorsqu’il doit poser l’histoire, que Christoph Clark est le meilleur. Les actrices non plus. Ça démarre d’ailleurs assez lentement. Mais quand l’action commence pour de bon, on sent que tout le monde est d’un coup très à l’aise, et alors là , ça dépote. Détail curieux, la maison choisie ne ressemble absolument pas à ce qu’elle est censée être, à savoir un lupanar. Mais ça n’empêche pas les participants de se donner à fond.
Production Dorcel oblige, pas de crachat sur la bite ni de baffe dans la tronche, pas le moindre signe de violence donc, mais des coups de reins bien énergiques tout de même, et des pipes bien goulues. Mention également au casting, car les actrices présentes font partie de ce qu’il y a de mieux actuellement. Pour faire simple, voilà une partouze à laquelle on rêverait de participer !
L’orgie vue par Paul Thomas Ici, la petite histoire, prélude à la grosse orgie, est assez bien amenée, et on reconnait là la pate du réalisateur Paul Thomas. Dans un espace assez restreint (un pièce pas très grande avec un immense canapé en cuir), il filme les ébats d’assez près, la lumière légèrement sombre accentuant cette impression de promiscuité au point qu’on a l’impression d’être dans la pièce ! Et comme les volumes sont vraiment petits (comparé au nombre d’acteurs), tout le monde s’enchevêtre dans un joyeux bordel organisé. Les couples (et les trios, voire quatuors) changent et s’échangent, sans que lors des plans larges, on distingue avec précision qui couche avec qui.
Ajoutez une bonne dose d’énergie, et vous avez une excellente scène de partouze, à mon goût la plus réussie des trois (et bien meilleure que la majorité des autres partouzes que l’on peut voir ailleurs). Editeur : - Toutes les vidéos de Video Marc Dorcel Disponible en VOD sur Dorcel Vision : - Orgy, The XXX Championship Edition DVD : Par Florent B. - Huit bandes annonces d’autres productions Dorcel ; - Deux petites pubs rigolotes incitant au port du préservatif ; - Deux strip-teases de 4 minutes chacun ;
Et surtout un making of (assez inégal) de 45 minutes (environ 15 minutes par réalisateur). Celui de Bodilis est assez intéressant, car il fait la part belle au réalisateur qui s’explique sur ses choix, notamment la présence d’Anaïs Hills, ou celle de Fred Coppula.
Celui de Christoph Clark n’en est pas vraiment un. Il est principalement constitué de présentation de quelques unes des actrices qui montrent là encore l’étendue de leur beauté, mais aussi, et c’est dommage, que lorsqu’on a rien à dire, il vaut mieux la fermer. Les quelques interventions de Christoph Clark n’apportent pas grand-chose, et on peut aussi bien regarder ce passage sans le son. C’est peut-être même mieux.
Le making of de Paul Thomas est assez intéressant. Le réalisateur explique les difficultés qu’il a rencontrées, les choix qu’il a du faire (notamment pour la sélection des actrices, qui devait plaire à un public européen). A noter une interview intelligente d’Asa Akira qui montre ainsi qu’elle n’est pas que belle. Et à la fin, une anecdote savoureuse : une partie des actrices avait été embauchée juste pour sucer, et elles n’ont pas pu s’empêcher de participer à l’orgie. C’est bien, ça, de la jouer collectif. Je ne sais pas si c’est vrai, mais j’ai envie d’y croire.
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