Synopsis : Deux petites garces sans aucune morale sont bien décidées à voler la mallette d'un mafieux. La tâche ne va pas être facile car il est bien gardé par ses gardes du corps mais elles sont prêtes à tout pour arriver à leur fin, même à se servir de leur corps. Cela suffira-t-il ?
Notre avis : Par Florent B. Passons rapidement sur la faute d’orthographe du titre (peut être une allusion aux riffs de guitare chers à Seb Lemmy ?). Bien que produit par Alkrys, la boite de Christian Lavil qui n’apparait au générique « que » pour présenter le film, c’est l’un de ses « padawan », en l’occurrence Seb Lemmy, qui réalise ce Riffifi pour petites garces.
Ici on ne perd pas de temps, puisque la première des cinq scènes de cul arrive moins de deux minutes après le début. Il s’agit de la toujours aussi craquante Tiffany Doll (à moitié habillée) qui entreprend Tony Carrera dans sa voiture, sous les yeux envieux d’Aline Delacour (nue, elle a oublié ses habits dans un bus - y’en a, je vous jure, on se demande à quoi elles pensent) qui elle-même se branle en matant. Faut suivre.
Ensuite, Pascal St James, assez crédible en mafieux, baise la blonde Cristal Moranty. Scène très classique. En revanche, quand arrive Rob Diesel, on sent que ça ne va plus faire dans la finesse. Et effectivement, Aline Delacour a dû se dire qu’elle n’est pas venue pour rien. Bien tonique, cette troisième scène se termine par la première éjac faciale (avant, c’était le cul et la chatte qui avaient pris), et la gourmande Aline s’en fait presque un masque. Peut-être Seb Lemmy a-t-il des connaissances poussées en cosmétique et il a voulu en faire part à son actrice…
On arrive au grand Ian Scott, pour une scène très pro avec la brune Yoha Galvez, là aussi, scène très maitrisée. Cela dit, ma scène préférée reste la dernière, dans laquelle Pascal St James et Tiffany Doll s’en donnent à cœur joie. Elle commence par une sublime pipe, principalement filmée de profil, où la forme des lèvres de Tiffany ne peut laisser indifférent. La perversité du regard des deux acteurs et le plaisir évident qu’ils prennent fait chaud au cœur - et au slip aussi.
Contrairement aux films de Christian Lavil, peu de dialogues donc (d’ailleurs, personne n’est crédité au générique), mais un film bien fait malgré tout, avec une alternance parfaitement dosée entre les plans larges et quelques plus gros plans, un rythme précis (pas de plan trop long ou trop court), une lumière travaillée (félicitation à Jean-Philippe Smelt) sans contre-jour ou ombre mal placée. Un peu d’effort à faire au niveau de la prise de son, encore irrégulière, ce qui oblige à jouer avec la télécommande.
Terminons en parlant de Tiffany et Aline : quand elles veulent quelque chose (voiture, accès à la maison du mafieux…), elles choisissent de « prendre (les hommes) par les sentiments ». Elles disent sentiments, elles… On n’a décidément pas le même vocabulaire. Editeur : - Toutes les vidéos de Alkrys Disponible en VOD sur Dorcel Vision : - Riffifi pour petites garces
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