Pays : France
Année : 2010
Durée : 139 minutes
Réalisation : Max Bellochio
Interprétation : Laly, Aleska Diamond, Candy Alexa, Cathy Heaven, Honey Demon, Nesty, Angelica Heart, Alma Blue
Synopsis : Journaliste, Laly est avec son petit copain en extrême Orient pour faire un reportage photos. Mais c’est surtout un homme qu’elle photographie, un Italien qui semble être un gros ponte de la mafia. Elle le suit partout et va même finir par se lier d’amitié avec lui… Mais Laly est-elle vraiment la journaliste qu’elle prétend être ?
Tourné en décors naturel dans la jungle cambodgienne, à Bangkok et en Italie, ce film vous entraine dans une aventure palpitante à travers des décors somptueux où le sexe marque le repos du guerrier dans des scènes de groupe avec fortes sodomies et doubles pénétrations. Et puis c’est l’occasion de retrouver Laly, encore plus belle et excitante que jamais.
Notre avis : Par Anthony S.
Si vous vous baladez sur les sites people (qui se font un plaisir de récupérer le buzz que connaît le porno actuellement) ou, mieux, sur
X-Intime, vous ne pouvez pas ne pas savoir que «
Laly de Secret Story » vient de tourner son troisième film porno, toujours pour le compte de Dorcel. Cette fois simple actrice (et productrice via Laly Productions), contrairement Ă
Laly’s Angels, gonzo clean à la limite du soft pour lequel elle occupait également le poste de réalisatrice, elle revient aujourd’hui avec
Bangkok Connection, un gros projet tourné aux quatre coins du monde par
Max Bellocchio.
Commençons par ce qui fâche et profitons-en pour rappeler l’un des principes fondamentaux du cinéma (qu’il soit porno ou non) : lorsqu’on n’a pas le budget adéquat, on évite les intrigues à base de mafieux, de ventes d’arme, de militaires thaïlandais, de journaliste espionne, de coups de feu, etc. Incroyablement mal joué,
Bangkok Connection enquille les scènes « dramatiques » à peine dignes du plus mauvais des Hollywood Nights. Même le militaire thaï, qui fixe carrément la caméra mains dans les poches, semble se demander ce qu’il fout là (sait-il seulement qu’il apparaît dans un porno ?). Pire, malgré le dépaysement apporté par un film tourné notamment à Naples et Bangkok,
Bangkok Connection ne propose pas la moindre scène hard exotique, celles-ci étant toutes sans exception tournées en intérieur, sur un lit ou un canapé. Pourquoi ne pas les avoir réalisées dans la jungle, sur un bateau ou en bord de plage ? Honnêtement, les décors thaïs dans un porno, on s’en fout un peu si personne ne baise dedans, non ?!
Double mauvais point pour ce film pourtant attendu, donc. Que reste t-il ? Les scènes hards, justement. Évidemment, on reste chez Dorcel avec ce que cela suppose de glamour et de classe. Je me répète à chaque nouvelle critique d’un Dorcel, mais autant être clair : ce n’est pas dans ce film qu’on verra un gros gap de derrière les fagots. Ici, les femmes sont belles, portent de beaux dessous, et font l’amour avec de beaux mâles musclés et un rien machos. La part belle est bien entendu donnée à Laly qui, en deux scènes, exhibe sa sublime petite chatte épilée qu’elle n’offre malheureusement qu’à son Tristan Seagal de compagnon (quel veinard ce Tristan, à sa place je ne partagerais pas non plus, cela dit !). C’est peu, mais elle suce bien, la jolie Laly, et sa plastique est décidément impeccable.
Le reste déroule les scènes habituelles, sans surprise mais avec toujours autant d’élégance : deux petites partouzes à quatre, dont la première avec la sublime
Aleska Diamond (accompagnée de
Cathy Heaven, non moins jolie), un petit trio dans lequel Anabella et Bellina sautent sur Fernando Vitale. Ce même Fernando qui a l’insigne honneur d’honorer la charmante
Angelica Heart. Comme le chantait le groupe Abba, «
il y avait vraiment quelque chose dans l’air ce soir-là , Fernando ». Fallait que je la case, celle-là . Notons quand même de la sodomie et même de la double pénétration. On n’est pas chez Disney non plus.
Constat en demi-teinte, donc, puisque le film peine à alterner les scènes dramatiques avec les scènes hard, et ils auraient vraiment du se contenter des secondes. Il parait qu’une version soft a également été tournée, on se demande vraiment ce qu’il peut bien en rester. Ne terminons pas non plus sur une note trop négative, ce film fort généreux ne le méritant pas non plus. Aleska Diamond et Laly dans un même film, j’achète.